Ce lundi là, comme à notre habitude c’était pizza pour le déjeuner. Sitôt la matinée de cours terminée nous nous sommes empressés de nous rendre dans notre pizzeria préférée, j’ai nommé le Marc’Ol. A ce moment là, tout va bien. Les perspectives sont merveilleuses : Des calories, du gras, et une longue
digestion qui se poursuivra tout l’après-midi. Seulement, il existe deux types de personnes qui ont le chic de conférer à un repas tranquille, des conséquences un peu plus fatigantes ; celles qui proposent des défis, d’une part, et celles d’autre part, biens pleines d’une délicieuse cinq fromages, ne voyant aucun mal à tenter de les relever. Adrien appartient à la première espèce, il nous propose de courir avec lui le marathon de Paris. J’appartiens à la seconde espèce. Nos trois camarades, plus sages, ont préféré s’abstenir.
Le 9 janvier au soir, je chausse donc mes baskets, tout à fait motivé. 4 km plus tard, je comprends que ça ne vas pas être simple. Qu’à cela ne tienne, Adrien est motivé et sait se montrer communicatif. J’emboîte donc le pas. Au fur et à mesure nous parvenons à courir successivement 10, 15, 17 km, puis
un semi marathon. L’entraînement est tout sauf académique. Une sortie en commun par semaine, juste assez pour récupérer. Vu l’échéance il faut augmenter régulièrement la distance et ne pas trop se poser de questions. En tant qu’étudiants responsables et organisés, nous courrons évidement sans eau, et, le plus souvent, sans aucune forme de ravitaillement. L’erreur aurait pu s’avérer plus lourde de conséquences, en particulier lors de la tentative de 30 km, quelques semaines avant l’échéance.
Le marathon se profile, il s’agit de récupérer autant que faire se peut. Adrien, est serein, la distance ne lui posera que peu de soucis, je le suis presque autant : personne à part lui ne pense que j’irai au bout, c’est galvanisant. Le jour J tout va pour le mieux : jambes, tête et météo sont au rendez vous.
On cours ensemble les 10 premiers kilomètres avant de poursuivre chacun à son rythme. L’ambiance et l’abondance de ravitaillements s’avèrent salvatrices.
Chacun passe la ligne, respectivement en 4h 22 et 5h 21, l’objectif est atteint et l’on se surprend déjà à avoir envie d’améliorer son temps.
Nous tenons à adresser nos remerciements les plus chaleureux à L’Institut National des Formations Notariales, en particulier à Madame Marie-Christine CAPDEVIOLE ainsi qu’à la société de recherche généalogique COUTOT-ROEHRIG, en particulier à Monsieur Jean-Luc SCHUBERT, son directeur.
Ils nous ont accordé leur confiance et permis le financement du projet.
Adrien et Antoine,
Étudiants à l’INFN Strasbourg